En 1964, devenu un instrumentiste accompli dans les différents styles de jazz, Eddie Defacq, cet artiste autodidacte, interrompt sa carrière de musicien de jazz pour se consacrer entièrement à la chanson française. En 1965 il reçoit le prix « Chouette » pour la sortie et la qualité de son premier album paru en France.

Pour écrire ses chansons, il puise à la source la plus pure qui soit, celle de notre vie de tous les jours avec ses joies, ses peines, ses rêves et ses espoirs. Il s’attarde à un lieu, à une situation, à un personnage, à un état d’âme. La chanson semble être pour lui un tableau où la musique et les paroles sont utilisées comme les « tons » d’une palette.

Il possède un réel tempérament de coloriste, c’est un impressionniste visionnaire, intimiste et poétique. Avec la complicité de son imagination féconde, il découvre un personnage, et c’est ce qui fait que ses chansons « tableau » sonnent si juste, et que nous nous sentons tous concernés.

1972 © Pierre Badot

Autodidacte dans toute l’acception du terme, Eddie Defacq rentre parfois sous la tente et fourbit ses armes, avant de ressortir avec de nouvelles créations.